Présentation : La fidélité est une vertu bien malade. Elle serait même mortifère car elle nous emprisonnerait dans des promesses passées et interdirait le mouvement de la vie qui est par nature changeant. Mais pourquoi réduire la fidélité à une vertu intemporelle ? La fidélité n’est pas l’abandon paresseux à un choix effectué une fois pour toutes, elle est construction quotidienne, loin d’être intemporelle, elle ne se vit que dans le temps qui est celui de la durée. Il n’y a de fidélité que créatrice.

 

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La fidélité est-elle une vertu ou un manque d'imagination ?, Jacques Ricot

 

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Aller plus loin :

- Gabriel Marcel, Être et avoir, Aubier, 1935, p. 55-80.

- Vladimir Jankélévitch, Traité des vertus, Bordas, 1949, ch. VII, V.

- André Comte-Sponville, Petit Traité des grandes vertus, ch. 2, PUF, 1995. Illustration

 

Illustration ©Chaunu

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