Présentation : On pourrait invoquer l’intelligence, le langage, la capacité à fabriquer des outils complexes, des machines, la possibilité de création artistique, l’entrée dans le monde de la religion. Mais, explique Rousseau, «il y a une autre qualité très spécifique et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c’est la faculté de se perfectionner». Rousseau invente un mot pour désigner cette aptitude spécifiquement humaine, la perfectibilité. L’homme, durant sa vie individuelle et aussi génération après génération, dispose d’une capacité de progrès indéfini, il ne reste pas prisonnier d’une nature originaire comme l’animal. Mais cette plasticité a aussi son revers : l’homme peut retomber plus bas que la bête.
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Pour aller plus loin :
- J.J. Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Garnier-Flammarion, p. 171-172.
- J. Ricot, Étude sur l’humain et l’inhumain, Pleins Feux, 2004.
- CONDILLAC / DESCARTES, L'animal pense-t-il autant qu'on le pense ?, Caroline BAUDOUIN  
https://www.youtube.com/watch?v=l3mCOShjTmc
- Peut-on accorder une certaine humanité à l'animal domestique ?, Caroline BAUDOUIN
https://www.youtube.com/watch?v=_Jf-Dk4AnbA

Auteur de la chronique : Jacques Ricot
(Source : site Jactiv du journal Ouest-France Licences : Editions Frémeaux, Editions M-Editer)