L'ABCDaire consiste à disperser volontairement une certaine philosophie, afin de la rendre plus lisible ou plus visible. Les mots ouvrent de vives discussions. Nous avancerons à chaque fois une réponse qui ne sera pas toujours partagée. Nous ne nous en plaignons pas. La philosophie, en général, ne répugne pas à cette situation.
TABLE ANALYTIQUE
1 - ART
Sera ici d’abord rappelée la théorie hégélienne de l'art : elle conçoit l'oeuvre comme l'inscription de l'idée dans un substrat matériel et porteur. Elle confirme l'idéalisme du philosophe.
Mais comme nous ne partageons pas vraiment ce point de vue, nous montrons comment le peintre a cherché à représenter le monde, de façon toujours nouvelle.
L'artiste transpose moins le monde sur sa toile qu'il ne cherche à le voir et à le montrer dans son intégralité, sous un jour inhabituel.
Tous les chemins parcourus, le plasticien s'ouvre à un autre dessein, ne plus représenter mais rendre présent ce qu'il crée (une installation) et mettre en oeuvre une procédure inédite, de ce fait même révélatrice.
2 - BIOLOGIE
La biologie doit retenir le philosophe parce que l'être vivant pose un redoutable problème : les parties qui le composent sont intrinsèquement liées, mais il faut les séparer afin de les étudier. Comment concilier le tout et ses parties ?
La biologie actuelle a tout bouleversé : déjà, nous analysons des exploits anciens (le diabète enfin compris, le signe de Babinski, la maladie de Parkinson), mais la biologie actuelle quitte les appareils et même le cellulaire, elle va jusqu'au noyau qui contient le "langage" génératif de l'individu singulier.
Les victoires s'accumulent : ainsi on greffe un coeur étranger à la place de celui de la nature. Les techniques immunologisantes empêchent le rejet. Est réalisé l'inimaginable.
3 - CLASSIFICATION
La taxinomie (la classification) ne correspond pas à un simple exercice de rangement : elle entend situer les "êtres" et par là les mieux comprendre.
Mais sur quel signe se régler afin d'opérer une juste distribution ? En ce qui concerne les végétaux, Linné se fonda sur les organes de la reproduction -le nombre, la forme et l'emplacement des étamines par rapport au pistil. Mais A.L.. de Jussieu devait montrer les limites de la "méthode sexuelle" ; il s'orienta sur la semence -la graine, résumé de la plante-, sur ses premiers découpages (les cotylédons).
Mais de nombreux végétaux échappaient à ce critère -les mousses, les champignons, etc... Toutefois on ne tardera pas à repérer, pour ces derniers, une double phase -une rapide et imperceptible, ou un moment quasi-vert et sexualisé- puis une autre période, longue et visible, la sporophyte. Ainsi étaient rétablis la méthode et ses résultats. Et au bout du compte, l'ordre se trouverait dans une nature qui accepte la partition.
4 - DECHETS
Les déchets sont désormais ramassés et le plus souvent brûlés : ils représentent en quelque sorte un anti-objet, un objet démoli et encombrant, puisque hors d'usage.
Cependant les artistes devaient les réhabiliter dans et pour leurs installations. La technologie, de son côté, devait repérer dans la lie -les sédiments- la présence de corps d'importance.
Les résidus enferment en eux l'histoire. Ils ont servi ; il n'est pas surprenant qu'on trouve en eux la trace de l'homme et de ses tragédies.
Il convient de prendre soin du jetable et du démoli ; corrélativement on se méfiera du neuf -la marchandise qui nous séduit et souvent nous trompe.
5 - ECRITURE
Nous entrons dans une discussion médiologique interminable : qu'avantageons-nous, en vue de la communication-diffusion, la parole, les mots prononcés ou les graphes ?
La parole implique la présence de celui qui s'en sert comme de celui qui la reçoit (on ne parle pas vraiment seul) : de ce fait, elle est accompagnée de gestes, de la voix et des accents, du souffle ; de là, sa chaleur.
A l'inverse, l'écriture suppose l'isolement (sa froideur aussi). Nous nous proposons cependant de la défendre pour de nombreuses raisons, déjà du fait de sa minceur (le mot parlé nous épargnait la présence de la chose et son volume, mais le mot écrit, à son tour, rapetisse et réduit le prononcé). L'écriture se conserve (les mots s'envolent et ne laissent pas de traces). Le livre les enregistre.
Minimalité, préservation, célérité, précision, etc., le graphe nous a semblé le vainqueur provisoire d'une bataille qui ne cesse pas d'évoluer (le téléphone, le fax, l'enregistrement se chargent de tout remettre en question).
6 - FACE
Le visage, propre à l'homme, l'exprime et l'expose. Pour le mieux saisir nous préconisons trois opérations :
1) Nous le découpons en trois bandes (la bouche, le nez, le front). Elles tendent, en principe, vers l'égalité ; elles condensent d'ailleurs les trois boules superposées du corps (abdomen, poitrine, tête).
2) Nous apprécierons l'écart entre la partie droite et la gauche : il ne le faut ni excessif, ni trop réduit.
3) Avec le visage, nous en construisons deux autres, le bi-droit et le bi-gauche, ce qui facilite la lecture.
La physiognomonie est combattue en raison de son positivisme étroit et de son constitutionalisme sous-jacent à elle (tu as cette tête, donc tu es ceci), mais la véritable physiognomonie découvre, surtout dans le visage, la pluralité dont nous disposons. Loin de nous enfermer dans une sorte de prison morphologique, elle nous engage à nous en libérer. Avec elle, nous devenons les maîtres de notre apparaître même.
7 - GENETIQUE
1) Après le stade chromosomial est venue la découverte, dans le noyau, des A.D.N. (les acides nucléiques), d'où, à partir d'eux, la maîtrise possible de la génération et de la régénération de l'être vivant. Une modification ponctuelle de la chaîne adénéique transforme l'individu.
2) Un dogmatisme allait vite en résulter qui amplifiait le poids de l'héréditaire, mais le milieu doit aussi compter (l'extérieur induit des adaptations).
3) De plus, les gènes ne sont pas tout à fait égaux, les uns dépendent par exemple des autres (l'opéron). Il convient donc de les lier et d'éviter une lecture trop séparatrice du séquentiel.
Nous nous éloignons de l'idée d'un déterminisme héréditaire excessif, que la génétique a favorisé.
8 - HERMENEUTIQUE
L'herméneutique, ou la discipline qui se charge de l'interprétation, s'emploie à trouver le sens qui éclaire l'humain (les gestes, les paroles, les écrits). Et toute la question consiste à savoir ce qui la légitime, car elle ne peut pas se prévaloir de la vérification qui concerne les sciences positives ou matérielles.
1) Spinoza a donné une réponse dans son « Traité théologico-politique » : il rapproche les éloignés ; il table alors sur leur unité et leur cohérence.
2) Freud interprétera les oublis, les maladresses : l'inconscient, grâce à la brusquerie, parvient à échapper à la censure et à manifester les désirs.
3) Le psychologue va recourir au processus interprétatif pour mieux évaluer le sujet lui-même.
Autant l'interprétation nous éclaire, autant elle risque d'aller trop loin (ainsi le paranoïaque aperçoit partout des ennemis)
9 - INTÉRIEUR
Le dedans ne se sépare pas du dehors : nous ne saurions les examiner séparément, encore que l'extérieur ait été le plus souvent ignoré ou évincé de la réflexion philosophique. Il ne sert que d'enveloppe pour protéger l’intérieur, il manque d'unité, il entasse ce qui nous environne.
Mais c'est cette vue philosophique que nous combattons : ainsi le cogito lui-même ne pense qu'en présence d'une difficulté ou d'une contradiction. Le dehors le sollicite.
Nous plaidons pour le rapprochement et la compénétration des deux pôles, d'autant mieux que le dehors se définit à partir de caractéristiques spirituelles et que le dedans ne manque pas de se manifester et donc de s'extérioriser.
10 - JUSTICE
La justice consiste à trouver une solution à un conflit entre deux individus (ou alors entre un sujet et la société).
On a souvent cru que le "milieu" entre les deux "extrêmes" pourrait convenir comme solution mais la justice ne se réduit pas à cette réponse simplement médiane. La justice ne se trouve pas aussi aisément.
Nous avons traité de la justice commutative, puis de la réparatrice, enfin de la correctrice. Mais, dans les trois cas, la justice, qui vise l'équilibre et donc l'équité, ne réussit pas à satisfaire les deux parties, c'est pourquoi nous tenons la justice pour un idéal (dont on se rapproche) plutôt que pour un moyen de résoudre les antagonismes.
11 - KINÉSIE
Nous commençons par étudier la simple sensation et accordons de l'importance à la motricité qui l'accompagne : l'enfant, au début, mime ce qu'il voit. Peu à peu, il substituera à ces mouvements réels des virtuels (entièrement cérébralisés).
Le souvenir viendra compléter et enrichir le perçu. Nous voyons comment il faut concevoir cet apport et ce qu'il implique.
Plus tard encore, le langage nous vaudra l'un des premiers instruments libérateurs ; il nous rend maîtres de l'univers ; il conserve des liens avec l'enracinement moteur.
Nous contestons, en conséquence, la conception de mots comme simples étiquettes, purement arbitraires, puisqu'on pourrait alors appeler n'importe quoi n'importe comment.
12 - LIBERTÉ
Deux thèses s'affrontent : selon l'une, la liberté -imprévisible- rompt avec le déterminisme qui nous emprisonnait (tout effet relève d'une cause, et celle-ci à son tour). Mais l'acte libre, d'ailleurs rare, échapperait à ce carcan.
L'autre conception de la liberté, que nous défendons, unit cette liberté avec un certain déterminisme : pour être libre, il nous suffit d'être un peu plus nous-mêmes et de donner notre accord à nos possibilités constructives.
Nous reconnaissons le côté paradoxal de cette conclusion, puisque nous fusionnons la liberté avec une certaine nécessité intérieure. Nous y avons insisté : nous devons devenir ce que nous sommes, encore que l'être résulte surtout de ce devenir ; nous le forgeons peu à peu.
Au départ, nous étions immergés dans des milieux et un circonstanciel pesant; nous nous en évaderons ; nous n'excluons pas que cette liberté se conquière et qu'à travers elle nous nous manifestions.
13 - MORT
Les philosophes grecs nous ont aidés à supporter l'épreuve de la mort, mais nous concevons celle-ci d'une autre façon.
D'abord, elle permet l'indispensable et bienfaisant renouvellement des générations, mais surtout la biologie générale nous a appris que si le soma finit par mourir, le germen -tout ce qui touche à la reproduction et donc à la sexualité- assure la perpétuation des êtres.
Mais surtout l'homme meurt deux fois : le décès ne frappe que le corps et libère l'essentiel (le souvenir du défunt qui ne disparaît pas).
Nous sommes opposés à la conduite du deuil, ainsi qu'à l'incinération du cadavre. Ce dernier contient d'ailleurs en lui les traces d'un passé qui ne s'efface que lentement.
Nous avons été jusqu'à accorder une place valorisée au cimetière et à resituer ce qu'on a appelé "la maison des morts" au cœur de la cité (contre son éloignement misérable)
14 - NATION
La nation -là où nous sommes nés- constitue un ensemble complexe : loin qu'elle ait été voulue, décrétée par les citoyens, c'est elle qui, au contraire, a permis leur développement.
Nous accordons beaucoup à l'État qui anime la nation : ne le limitons pas à des activités de simple gestion ou de comptabilité, ne le vouons pas à la recherche de l'intérêt général.
Lorsque la nation se trouve d'ailleurs en danger, l'État assurera son unité et sa défense ; les sujets iront jusqu'à porter les armes et à mourir dans les combats.
Les contemporains ont choisi des orientations que nous blâmons : ou bien un État qu'ils veulent proche (ce qui revient à le diminuer et à le perdre) ou bien un Super-Etat qui en réunit plusieurs (une fusion qui vaut quasi-disparition).
15 - OBJET
L'objet ne mériterait pas sa place dans le Corpus philosophique qui, en effet, l'exclut ; seul compte le sujet qui occupe tout le terrain.
L'objet se caractériserait par son néant d'être, son entière passivité (il n'est tout au plus qu'un moyen), sa totale inertie. Mais nous nous opposerons à cette manière de voir.
Pourquoi ? Déjà, l'idée ne vaut que si elle s'applique et se glisse dans une matérialité qui l'expose et la manifeste. Les deux s'appellent.
De son côté, l'objet ne se réduit pas tout à fait à l'absence d'être. Nous n'allons pas revenir au "lit de Platon", ce philosophe mettant le lit véritable dans un ciel intelligible et quant au lit réel et prosaïque, il en était réduit à n'être qu'une pâle copie.
Nous donnons trois échantillons qui révèlent la capacité des objets [la monnaie, le totem, l'ampoule électrique qui nous éclaire sur les bouleversements de l'objectalité, à tel point que cette ampoule retourne de fond en comble ce qui au départ avait été instauré (la bougie)].
16 - PAPIER
Nous avons connu, hier, une bataille d'importance, nous l'avons précédemment évoquée : faut-il communiquer à travers la parole ou l'écriture ?
Jean-Jacques Rousseau avait condamné ou du moins écarté l'écriture, un canal médiologique à ses yeux dangereux, puisqu'il altère le message et le transmet mal.
Cette question revient, à un degré supérieur : allons-nous donner le plus de poids au DVD (le disque vidéo-digital particulièrement syncrétique) ou bien l'ancien papier conserve-t-il sa suprématie?
En dépit de tout ce dont le numérique nous pourvoit, nous défendons le papier, qui est plus qu'un support : il invite de lui-même à la communication. Matériologue, nous ne connaissons pas de substance aussi riche : la minceur extrême alliée à la solidité, sans compter sa blancheur et sa lisséité.
Bien que léger, il conserve l'information.
Ne le minimisons pas : il doit d'ailleurs à l'énergie du soleil sa texture fibro-végétale.
17 - QUANTITÉ
Le philosophe, en règle générale, privilégie la qualité, la singularité même, alors qu'il demeure réticent envers la quantité, d'autant plus que celle-ci risque d'avoir réuni des "différents" ou des indécidables (le fourre-tout).
Avec elle, on ne prend pas en compte le contenu du spécimen, on se borne à un travail quasi mécanique, le nombre.
C'est cette méthode qui sera contestée : nous montrons sur deux cas connus les bénéfices non seulement du rapprochement de tous les semblables mais de la manière dont ils se distribuent (l'étude des fréquences, le graphe des pics et des raréfactions). Comment expliquer de telles variations du même ?
Nous sommes alors mis sur le chemin qui conduit à la cause ; nous en arrivons enfin, loin de l'empiricité ou d'une facticité accumulatrice, aux enchaînements et aux structures.
18 - RELIGION
Nous ne cachons pas le demi-échec de notre analyse, puisque nous ne savons pas résoudre la question que la religion soulève.
Il est sûr qu'elle vise à instaurer de nouveaux liens humains (à l’image du bon Samaritain qui partagea son manteau avec un malheureux exposé au froid et alors qu'un Lévite qui passait ne s'arrêta pas), ceux d'une possible fraternité, ce qui dépasse de loin ce que la morale prône.
Pour réussir, la religion s'entoure d'un dogme (la révélation) : le fondateur de la religion (si nous sommes tous frères ou du moins appelés à le devenir, c'est que nous descendons tous, sans distinction, du même père), lui-même divin, l'a enseigné, illustré et accompagné de miracles.
Si on relativise ce monothéisme et tout ce qui l'escorte, la religion en perd sa raison d'être, son sens, son énergie, sa sublimité. Nous renonçons au surnaturel. Mais, d'un autre côté, il est difficile de tout admettre (la Foi qu'on ne doit pas contester).
Nous en restons à cette impasse, véritable aporie.
19 - SEQUENCE
Comment passer d'une séquence à une conséquence ? Comment rendre compte de cette liaison intégratrice?
Quatre théories se sont opposées et cherchent à résoudre ce problème (métaphysique) :
L'empiriste conçoit ce passage comme un effet de la répétition ; l'habitude finit par imposer une liaison sans fondement ; c'est ainsi, c'est toujours ainsi
Le philosophe croit trouver en lui ce qui légitime cette transformation exemplaire : il suffit que je souhaite me mouvoir pour que je me déplace. Nous vivons la liaison (le mouvoir et le vouloir).
Le kantisme a radicalisé le problème et l'a sorti de l'ornière : la catégorie a priori (de causalité) est imposée à l'expérience et à sa lecture. L'entendement synthétise avec et par elle.
Nous proposons une autre solution : la simple construction des machines nous montre le dépassement du donné, nous fabriquons de la différence avec le même, le passage d'un antécédent à un conséquent ne déroute plus, nous suscitons une transformation objective (le même dans l'autre).
20 - TECHNIQUE
La philosophie -c'est presque sa définition- nous met en présence de problèmes difficiles à résoudre : le pour et le contre se disputent la conclusion. Comment sortir de ce labyrinthe ?
La technique actuelle nous fournit une occasion en or : avec elle, nous entrons dans une véritable bataille. D'un côté, nous devons noter des progrès fulgurants ; la technique actuelle en vient à mordre sur les opérations mentales (la digitalisation, les ordinateurs) ; elle parvient à les améliorer comme à les accélérer. Nous avons rappelé les principales étapes de cette avancée (cinq périodes), telle que la technique s'est emparée de la vie elle-même et de son programme (l'ADN).
De l'autre côté, pas de médaille sans revers, et nous rappelons aussi les funestes conséquences, le prix à payer pour bénéficier de ce prométhéisme, de ce progrès.
Et la question devient : peut-on acquérir le positif sans le négatif ? Lequel des deux l'emporte ? Quel rôle reconnaître au philosophe : le chantre de la révolution en marche ou celui qui met en garde contre la lente destruction de notre univers et l'érosion des valeurs fondamentales de la civilisation ?
21 - URBANISME
Sur la ville, nous suivons une double direction : selon la première, nous nous soucions des diverses configurations, parmi les plus importantes - la grecque, la romaine, la moyen-âgeuse. Celle de la ville actuelle et industrialisée souffre d'une grave dislocation que nous avons en partie précisée. Le second problème va alors de soi : comment remédier à cette dislocation ?
Nous reconnaissons d'ailleurs la faiblesse et la minceur de notre solution, mais il reste que la ville, qui résulte de l'alliance de l'espace et du temps (la mémoire et la territorialité) -une difficile alliance- demande à être restaurée et guérie à la fois de sa démesure comme de ses divisions.
22 - VOTE
Nous sommes particulièrement retenu par le vote ou l'élection en général, soit qu'il s'agisse de prendre une décision soit qu'il s'agisse de désigner un élu.
Nous sommes mis en présence d'un problème philosophique : comment réussir l'image -réduite, claire et fidèle- d'un large ensemble (social) ? Ou encore comment le moins (le minimal) peut-il tenir lieu du plus ?
Nous montrerons que l'élection n'y parvient pas : le résultat dépend trop de conditions souvent inspirées par la ruse.
I1 importe que puissent être interrogés les citoyens (le referendum surtout) mais nous savons aussi que nous n'obtenons cependant qu'une image tronquée de leur préférence.
Un problème se pose désormais : comment éviter pareil glissement qui pérennise les mêmes et immobilise trop la vie de la Cité ou de la Nation